Depuis plusieurs années, je photographie mes enfants au quotidien. Je reste émerveillé par ce monde onirique, impénétrable par l’adulte que je suis (malheureusement) devenu. De « born to be wild » à « born to be better » il n’y a qu’un pas, que les enfants franchissent allègrement. Cette image, pour moi, montre toute l’évolution de l’Homme, de son instinct sauvage de cueilleur, dans toute sa nudité, jusqu’à sa fraternité, par l’entraide entre le fort et le faible.