Golden Gate En août 2009, San Francisco était toujours une ville mythique pour le Baba-cool que j’avais été dans les années 70. Descendus en famille à l’hôtel Bijou, prisé par les cinéphiles, nous partîmes sitôt le petit déjeuner pour le Golden Gate que nous savions le plus souvent dans la brume. La rive septentrionale était totalement invisible et nous engageâmes prudemment la petite Chevrolet sur le tablier du pont. Nous nous enfoncions peu à peu dans le brouillard épais, flottant au-dessus de l’océan que nous sentions proche, sans repère, dans le vide comme en apesanteur. La traversée, était onirique avec le sentiment d’être simplement suspendus par les câbles rouges de l’haubanage. La photo tente d’illustrer ce sentiment profond de disparition et de perte de perspective.
Cette photographie a reçu un prix décerné par un jury de professionnels et de spécialistes à l'issue d'un concours Wipplay.com, plateforme ouverte de concours photos et dénicheur de nouveaux talents. Elle est l'une des trois images lauréates, choisie parmi des centaines d'autres.